𝑬𝒕𝒓𝒆 « 𝒂𝒊𝒅𝒂𝒏𝒕 » 𝒏’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒖𝒏 𝒔𝒕𝒂𝒕𝒖𝒕 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒖𝒏 é𝒕𝒂𝒕 𝒅𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖’𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆𝒓 𝒆𝒕 𝒔𝒐𝒖𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓.

Devenir «aidant» est le résultat d’une situation qui s’installe progressivement à travers diverses actions réalisées au quotidien par un proche situé au plus près physiquement ou affectivement d’une personne touchée par une perte d’autonomie, un handicap ou une longue maladie nécessitant une aide aux actes de la vie courante.

L’aide apportée par l’aidant (aide au repas, à la toilette, au coucher, au ménage, aux courses, à la gestion administrative…) évolue au fil du temps, en passant de ponctuelle à régulière, d’occasionnelle à fréquente pour finir par devenir permanente. L’aidant se laisse peu à peu submerger par cette situation à laquelle il n’a pas été préparé. Pris par son rôle d’aidant, il oublie souvent de prendre soin de lui-même et hésite à s’appuyer sur les professionnels ou les structures de proximité.

L’aidant risque alors de s’épuiser physiquement et psychologiquement entrainant avec cet affaiblissement une altération de son efficacité ainsi que de sa relation avec l’aidé.

L’aidant doit donc veiller à concilier son rôle avec ses activités propres et savoir se ménager des moments de répit. C’est ce que de nombreux dispositifs proposent aux aidants pour leur permettre de se ressourcer notamment au travers d’actions collectives qui favorisent le lâcher prise, le réconfort, la confiance et redonnent l’énergie nécessaire pour continuer plus sereinement…